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C’est un fait : 100 000 postes à pourvoir dans le secteur de l’hôtellerie-restauration ne trouvent pas preneurs en cette année 2021. Les entreprises du secteur peinent donc à recruter et le turn over est devenu monnaie courante. Cette période difficile peut aussi être l’occasion de repenser le management de l’entreprise afin de fidéliser les salariés en poste et d’attirer plus facilement les postulants qualifiés.

Horeca : le casse-tête des dirigeants

Les chiffres donnent le tournis. Selon l’UMIH (Union des métiers et des industries de la restauration) près de 300 000 postes seront à pourvoir dans le secteur de l’hôtellerie-restauration d’ici à 2022. Cet état de fait n’est pas sans conséquences pour tout le secteur de l’Horeca (activités de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés). Difficultés de recrutement, turn over accentué, il est compliqué pour le dirigeant d’entreprise de stabiliser ses effectifs, de rassurer ses équipes et d’assurer la qualité du service pour le client.

Bien entendu, la crise sanitaire et ses incidences sont un facteur aggravant de ce constat. Quand l’avenir peine à s’écrire, c’est la morosité et l’angoisse qui étreignent tout un secteur.

Pourtant, il n’y a pas de fatalité. Plusieurs dispositifs ont été mis en place depuis 18 mois par l’État français afin de pallier ces difficultés. Ces actions collectives ne peuvent pour autant pas remplacer la volonté et la mise en place de solutions par chaque entreprise.

Ces mécanismes ont certes contribué à soutenir un très grand nombre d’acteurs du secteur et ainsi les aider à survivre durant les périodes de fermeture administrative. Cependant, au moment de la réouverture se pose pour beaucoup la question de relancer l’activité et de s’assurer un niveau de profitabilité acceptable.

Une situation disparate

En effet, la fréquentation moindre des établissements liée au couvre-feu, aux jauges à respecter ou encore à la mise en place du pass sanitaire impacte fortement l’équilibre économique des entreprises du secteur de l’Horeca.

La situation est par ailleurs disparate entre les régions touristiques ou du littoral français où la fréquentation a retrouvé de bons niveaux et un environnement plus morose dans les grandes métropoles, dont Paris, où l’absence de touristes étrangers, de salons et conventions professionnelles associés au télétravail pèsent sur l’activité.

Repenser son organisation et ses méthodes de recrutement

Ces évolutions, brutales et rapides, devraient s’inscrire durablement dans le temps et ne font finalement qu’accélérer des transformations du secteur qui étaient déjà rampantes.

Conséquences de ce changement de paradigme : un besoin accru de réactivité et d’agilité dans la gestion et le pilotage des entreprises du secteur de l’hôtellerie-restauration. Cette nécessité passe pour beaucoup de dirigeants par une prise de recul et une réflexion sur la gestion et l’organisation de leur entreprise. Cet exercice permettrait notamment de :

  • Réfléchir sur leurs priorités mais aussi sur ce qui fait la spécificité de leur établissement afin de s’appuyer sur ses forces,
  • Faire émerger de nouvelle idées, s’inspirer de ce que font certains concurrents ou d’autres entreprises dans d’autres secteurs afin de développer leurs revenus et leur profitabilité,
  • Définir des objectifs et un plan d’actions associé pour eux et leur entreprise,
  • Repenser la gestion de leur activité et leur organisation.

Le contexte actuel doit ainsi inciter chaque entité, quelle que soit sa taille, TPE, PME ou grande entreprise, à se poser les bonnes questions et lancer une réflexion autour de ses ambitions, son organisation, la gestion de ses équipes mais également ses méthodes de recrutement, et de fidélisation de ses équipes.

Les métiers de l’hôtellerie-restauration sont des métiers passionnants mais exigeants. Horaires décalés, rythme soutenu, qualité de tous les instants, … Ces métiers nécessitent des savoir-faire et des savoir-être bien précis afin de garantir au client une qualité de service irréprochable. Il n’est pas forcément simple de trouver la perle rare que ce soit pour des postes à l’année ou saisonniers. Adapter son process de recrutement aux valeurs de l’entreprise c’est appliquer un filtre indispensable aux candidatures. C’est aussi donner envie à des personnels qualifiés d’intégrer un mode de vie, une manière de voir et de pratiquer leurs métiers. Ou encore d’attirer des profils nouveaux, et d’élargir les recherches au-delà des habitudes.

Adapter le recrutement, ce peut être aussi entamer une réflexion sur l’organisation interne de l’entreprise. Ainsi, en décelant et valorisant les attentes et les capacités des membres de l’équipe en place, il peut être permis de modifier peu ou prou le profil de l’employé recherché. Et de ce fait, de coller plus précisément aux profils des postulants présents sur le marché du travail.

Fidéliser son équipe, un travail de chaque jour

Pour éviter un turn over trop grand, contraignant et qui peut déstabiliser le fonctionnement de son restaurant ou son hôtel, le dirigeant doit fidéliser son équipe. La première des choses à faire est de s’assurer que l’ensemble des collaborateurs (en groupe et individuellement) se sentent bien dans leur travail et dans leur entreprise. Dans le contexte difficile, notamment psychologiquement parlant, imposé par la crise sanitaire, il est plus que jamais nécessaire de prêter l’oreille et d’écouter le ressenti de chaque collaborateur si on ne veut pas le perdre.

Le manager dispose d’un certain nombre d’outils qui lui permettent d’interagir avec chaque collaborateur, mais aussi de valoriser son métier et son action en lui proposant de construire ensemble un véritable parcours professionnel. En étant attentif aux envies, besoins et attentes des équipes, le dirigeant peut permettre à chacun de s’épanouir professionnellement et ainsi construire ensemble une vision à long et moyen termes de son entreprise.

Il est aussi indispensable de travailler la “marque employeur” tant en interne qu’en externe et de recentrer l’identité de l’entreprise sur ses valeurs. Cela permet, là encore, d’élaborer une vision à long terme. Vision portée par les dirigeants mais aussi par les salariés de l’entreprise, qu’elle soit du secteur de l’hôtellerie ou de celui de la restauration. Retravailler l’image de l’entreprise, c’est lui permettre de retrouver un second souffle, mais aussi de se différencier des autres entreprises.

Et après ?

Pour beaucoup de dirigeants, savoir que ce sont des sujets sur lesquels ils doivent travailler ne veut pas dire qu’ils vont y arriver. C’est bien cela le problème, il ne s’agit pas que d’une question d’envie. C’est une question de méthode. Le fameux « Comment faire », « Comment faire pour que cela marche » ?

Toutes ces étapes peuvent s’apparenter à une remise en question de modes de fonctionnement du dirigeant et de son entreprise. Changer de posture, de vision, demande beaucoup d’engagement de la part du dirigeant.

Être accompagné durant cette période de transition offre l’opportunité d’aller au bout de sa démarche et aide à construire un projet qui ressemble au dirigeant, fidèle aux valeurs qu’il défend. Il permet d’identifier les éventuels freins au développement de son entreprise et contribue à les lever.

Action coach Avhihi
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« Le plus difficile est de se décider à agir, le reste n’est que de la ténacité »

Amelia Earhart (connue également sous le nom de Lady Lindy)